Scénario gobelin

Hey ! Ouais, vous là... Bon, j'ai besoin de vous...
C'est une question de vie ou de mort ! La votre en l'occurence...
Bon !
C'est pas compliqué les gars.
Depuis qu'les gardes de Bernhold ont capturé Krazgit c'est le bordel ici !
J'ai besoin de retrouver mon bras droit, mais, si on y va en masse ça va devenir dangereux pour nos fesses après !
Alors voilà le topo.
Vous, vous risquez vos miches en allant à Bernhold, vous repérez où Krazgit est enfermé, vous le libérez et vous revenez tous ensemble.
Pas de gaffe hein ? L'Chamane vous surveillera dans ses visions, alors essayez pas d'vous échapper sinon il vous fera sauter la tête !
Allez, et revenez vite, si dans 2 jours vous êtes pas de retour avec Krazgit, j'demanderai au Chamane de vous faire péter !
Bonne chance, et bonne journée sinon.

[HRP : Allez hop, à vous de jouer ! Vos personnages savent où est Bernhold, c'est un petit village semi-fortifié à quelques lieues de là où les gobelins habitent. ]

Bon, je pense qu'avant de commencer, faudrait que chacun post un petite description de son gobelin, histoire de nous simplifier la vie pour les premier RP
Voilà donc le mien :

Nom : Zirklib
Petit, vert, moche et lâche, bref, un vrai gobelin. Il est visiblement plus riche que la moyenne puisqu'il porte un pagne et... des mitaines.
Comme tout gobelin, il ne brille pas par son courage ou par un quelconque talent, à part la couardise, si tant est qu'on peu appeler ça un talent.

Donc, en somme, c'est un petit être qui n'en a plus pour longtemps.

Kapouette n'a pas eu de chance aujourd'hui, déjà qu'en sortant de sa tente il est tombé dans une merde de squig et alors qu'il revenait de la rivière où il était parti se rincer - non pas que l'odeur le dérangeait outre mesure, mais quand on est gobelin parmi les sien, vaut mieux ne pas avoir de la merde dans les yeux si on veux survivre - voilà que le chef se ramène et choppe une poignée de gobelin pour les envoyer SAUVER un des leur. Comme si l'autre là, il serait venu chercher le pauvre Kapouette. Et avec ce chamane pour les surveiller, pas moyen de se faire passer pour mort dans un buisson.

[Kapouette est un gobelin. Ça permet d'éviter la liste interminable d'adjectif tous plus abjectes les uns que les autres. Mais il a un petite bonus sur les autres peaux vertes, il est habille, et oui c'est probablement l'un des seuls gobelins qui ne c'est jamais crevé un œil avec une goutte de pluie ou coupé avec une plume. Et en plus il se bat avec un bâton de 30 cm. Sa spécialité... arriver par derrière comme tout bon gobelin, et enfoncé son arme dans le fondement de son adversaire. et jusqu'à ce jour ça a marché... même si sont seul adversaire valable était un escargot presque desséché par le soleil.]

Grijnik est petit et laid comme tout bon gobelin qui se respecte. Il est futile et ne pourrait pas même combattre un ver de terre mort! Il est faible et peureux, fidèle à la réputation de sa race de peaux vertes...
Il est vêtu de ce qu'on pourrait appeler, à vue d'œil, un torchon, troué pour laissé passer ses membres verdâtres, qui ne lui servent d'ailleurs à rien car il est très maladroit et fais une bêtise à chaque fois qu'il touche un objet!
Cependant il excelle en fourberies, tous ce qui est prise par derrière comme un lâche ou courrir plus vite que la normale quand on est poursuivis...Bref un gobelin!

Sprotch en avait marre. Décidément, ses camarades n'étaient que des bons à rien. Heureusement qu'il était là, lui.
Lui au moins il était intelligent, et beau, ça va ensemble, non ?
Sprotch était intelligent, beau, mais pas assez fort pour tuer le chef, le chef, lui il arrive à immobiliser un squig à bras nus, vous imaginez ça vous ?
Mais Sprotch descendait d'une grande génération de chamanes gobelins.
Déjà, son oncle Sproutch en était un... était, il est mort d'un explosion.
Splatch, son frère aussi était mort, écrasé par un tir de catapulte.
Et puis Crounch, lui, il avait été mangé par un géant...
Enfin bref !

Sprotch regardait avec mépris ses trois "compatriotes", abjects...
Mmmhh, il leur ferait volontier sauter la cervelle tout de suite, mais bon, c'était plus amusant de les regarder de faire tuer tous seuls... Et puis, il avait pas envie que le chef lui casse un bras.
Il s'avança vers ces pauvres créatures dépitées d'être envoyées au casse-pipe et leur expliqua.

Hey, ho !
Les feignasses là, réveillez-vous avant que j'en fasse exploser un !
Bon, le village de Bernhold il est par là, alors grouillez-vous, vous avez que peu de temps.
... ...
Vous êtes sourds ou quoi ?
GROUILLEZ-VOUS ! Sinon je vous file à bouffer aux sangliers !

[Kapouette sursauta quand le chamane cria, il regarda autour de lui, ces compagnons apeurés, tout comme lui. Puis, à la menace du Sprotch il couru dans la direction indiqué, vers Bernhold, sans attendre. Pendant sa course qui l'éloignait de campement il repensa à son bâton, et un sourire sadique naquît sur ses lèvres en pensant où il le mettrait si il en avait l'occasion... Le jour où ça arriverait, le chamane ne serait pas près de pouvoir s'assoir.]

"Suite à la crise de nerfs de Sprotch, Zirklib, tout comme son compagnon, sursauta, normal quoi !
Bref, ensuite, on avait donc d'un côté, un Kapouette qui courrait, et d'un autre, un Sprotch énérvé. Zirklib regarda donc des deux côté, Sprotch, Kapouette, Sprotch, Kap...]

"Kapouette, attend moi !!!"

[Puis il se mit à courrir, le peur se transmettait visiblement très rapidement entre les gobelins.]

[Grijnik se réveilla en sursaut, quelque chose l'avait réveillé alors qu'il rêvait]

*C'est quoi ce bordel!!*

[Lorsqu'il vit deux de ses compagnons courir comme des lapins, il regarda le chaman.... En moins de temps qu'il faut pour dire "Vert" il prenait déjà ses jambes à son cou pour rejoindre les deux tarés qui courraient comme des fous]

"Attendez mooooii!!!"

[Bien content de sa petite prestation d'intimidation, Sprotch se retourna en direction de sa hutte.

Pendant ce temps, les 3 petits gobelins courraient. Après une course salvatrice, ils arrivèrent au niveau du petit bois de Chompak, forêt qui séparait le lieu près duquel la tribu se terrait et le village de Bernhold.
Après une traversée sans encombres de l'endroit, ils arrivèrent à l'orée de la forêt.
Le village de Bernhold était devant eux.
De petites ramparts entourait le lieu, surveillées par un garde de temps à autre.
Les gobelins pouvaient profiter de l'abri d'un grand bosquet touffu derrière lequel ils pouvaient espionner tranquillement tout en restant à l'abri.
Il devait être environ 17h, et la nuit tomberait dans une poignée d'heures. ]

"Heu... On attend la nuit ? Ah ! Ou alors, Grijnik, t'as qu'a ramper vers les remparts, on te suit, p'i après on pourra les longer, jusqu'à ce qu'on trouve un endroit pour rentrer. Mais, passe devant, OK ?"

[Kapouette regardais autour de lui, il était sur que le chamane les surveillait, il fallait faire quelque chose, le pauvre kapouette ne voulait pas faire boom.]

"Ouai toi d'abord, parce que t'es le plus fort, le plus préféré du chef et que le chamane te prête sa force, il l'a dit."

[Pendant les petites chamailleries des êtres verts, le temps passait... La nuit venait de tomber. L'obscuritait avait envahit l'endroit.]

[Grijnik regarda ses "compagnons" qui voulaient le mener à la mort pour sauver leur fesses de maigrelets! Il n'était pas décidé à se faire avoir, lui aussi avait un popotin à protéger]

"Et pourquoi moi? Je ne suis pas le plus habile, ni le plus fort"

[Il se tourna vers le gobelin qui était derrière lui, il avait vaguement entendu son nom tout à l'heure...Kapounette...ou quelque chose comme ça. Il lui dit sur un ton triomphant:]

"Et toi là, t'as un bâton, si tu passe devant tu pourras te battre si quelque chose arrive, moi en tout cas je ne risque pas ma vie, enfin même si aller dans cette maudite cité c'est déjà se suicider"

"Tu as raison j'ai un bâton, et c'est pour ça que tu y vas!"

[Et pour accentuer c'est propos il donna un coup à Grijnik sur son épaule le droite, suffisamment fort.]

"Allez dépêche, je veux pas être kaboomer par le chamane."

"Ou...ouais ! Kapouette a raison, sur le coup, on est en démokrathie, c'est la majorité qui l'emporte, deux ça fait plus que un (Enfin je crois), alors t'y va !!!"

[Grijnik s'énerva et il bouscula Kapouette et partit en direction de son village, à peine quatre pas plus loin il se rappela que le Chamane pouvait lui faire péter la cervelle, enfin la protubérance qu'il avait au dessus des yeux, en un rien de temps. Il se retourna et traversa les buissons en grommelant, il se dirigeait vers les remparts]

[Les remparts étaient gigantesques... ... pour un gobelin. Plutôt petites pour un humain normal.
Enfin bref, Grijnik ne pouvait être qu'impressionné devant l'ampleur de cette construction face à sa misérable personne.
Le terrain était à découvert car les humains avaient coupé toute végétation environnante afin de pouvoir apercevoir de loin toute attaque.
Heureusement pour Grijnik, la pénombre pouvait facilement le camoufler, car il était tout petit.
Cela dit, il fallait encore qu'il s'y prenne correctement pour arriver jusqu'aux remparts...
Il pouvait voir de loin qu'un humain montait la garde, d'où il était, il ne pouvait par contre malheureusement pas voir s'il était vraiment attentif ou pas... Il lui fallait s'approcher à ses risques et périls ! ]

[Grijnik ne sut pourquoi mais tout d'un coup il s'allongea et il rampa en direction des remparts. C'était la première fois qu'il avait réussi à réfléchir assez sans avoir mal à la tête.
Il se dirigea donc doucement vers les hauts remparts. Une fois arrivé il chercha une brèche ou quelque chose qu'il lui permettrait d'entrer. Là encore il était impressionné de lui-même: avoir une idée intelligente en moins de deux heures!
Il continua ses investigations en se congratulant et en flatulant.]

[Pas de brèche... Les ramparts semblaient avoir dissuadé les brigands, et jamais la ville ne semblait avoir reçu la moindre attaque pouvant entamer son imperméabilité face aux attaques extérieures. Cependant, la construction ne semblait pas avoir été faite par des architectes professionnels, mais par les habitants du coin. En effet, les remparts n'étaient pas parfaites... elles avaient l'air plutôt faciles à escalader, même pour des gobelins. ]

[Après avoir longuement examiné les remparts, il alla rejoindre ses amis. Il rampa donc jusqu'aux feuillages où ils s'étaient cachés et en les voyant il leur dit:]

"Bon, je pense qu'on peut escalader les remparts, il y a beaucoup de....

[Il chercha ses mots....]

"d'emplacement où on peut s'accrocher"

[Il avait finit sa phrase mais on pouvait voir dans ses yeux, qui étaient plissés, qu'il cherchait toujours le mot qu'il ne lui était pas venu]

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Firnould
19 du mois des glaces
10h30

Une troupe de saltimbanque est arrivée en ville, c'est bon pour l'animation et le commerce. Autrement la ville est plutôt calme en ce début de matinée, tout comme la nuit précédente. A l'exception d'un cambriolage dans une bijouterie et les éternels ivrognes qui s'agitent près des débits de boisson la garde n'a rien eu à signaler. Pourvu que ça dur.