Conte de sorcière.

La fée qui voulait apprendre à lire à un Ogre.

Il était une fois dans le monde merveilleux, un ogre comme les autres, c’est-à-dire qu’il était grand, fort, moche et qu’il sentait très mauvais. Cet ogre qui comme ses congénères avait un nom à chier et imprononçable et que l’on appellera Bob pour les besoin du récit, avait un petit plus sur ceux de ça race, il avait un coefficient intellectuel de dix-sept, chose jamais vu auparavant chez son espèce, il était l’Ogre le plus intelligent du monde.

Cela lui importait peu d’être intelligent (tout est relatif, il faut bien qu’on garde en mémoire que l’on parle d’un Ogre), il mangeait les humains de préférence des petits enfants bien gras, tout comme ses frères, et exactement comme eux quand il ne mangeait pas ou ne buvait pas la bière qu’il réussissait à voler à des caravanes de marchands nains, il se battait ou dormait dans une litière (un tas de fange suffit généralement).

À Faïrya, aux royaume des fées (oui ces petites bestioles d’une vingtaine de centimètre avec des ailes translucides roses et dont même les mâles se fringuent avec des robes et des jupettes), lorsque la nouvelle d’un Ogre avec un quotient intellectuel de dix-sept fut connue, toute la communauté scienti-magique fut en émoi, cet Ogre était peut-être le premier pas de l’évolution de son espèce les fées se mirent à rêver d’Ogres propres qui se parfument au jasmin et au lilas et qui parlent métaphysique dans de magnifiques cités de marbre blanc. Il fut décidé d’envoyer rapidement un percepteur à cet Ogre pour lui apprendre les bases de la culture: l’art de lire et d’écrire. Alinéa-Floriana jeune fée fut désignée pour accomplir cette tache.

Comme toutes les fées, elle était niaise et superficielle. Après un long et désagréable voyage à travers des marécages fétides et puants infestés d’insectes mutants et de larves visqueuses. Bref ce fut un horrible voyage.
Alinéa arriva à la caverne de Bob quatorze jours après son départ de Faïrya. L’antre de l’Ogre était décoré avec un goût certain, un goût pour les carcasses de ses proies et des peintures rupestres représentant la vie quotidienne des Ogres, toutes montrant beaucoup de violence. La fée ne vit pas et peut-être mieux fallu pour elle, une scène montrant des Ogres arrachant les ailes de fées avant de les embrocher et de les suspendre au dessus des flammes et de les croquer.

La fée se présenta à Bob comme émissaire de la culture féerique et qu’elle était là pour lui apprendre à lire. L’Ogre repus de son précédent repas (un bon gros marchand de bière bedonnant qui a eu le malheur de croiser Bob) l’écouta sans attention et bailla. Alinéa prenant ce geste pour un acquiescement de sa méthode commença son cours en récitant les leçons de lecture. Elle revint tous les jours passer quelques heures avec son élève. L’Ogre trouvant cette petite bête fort amusante et probablement pas assez nutritive pour justifier l’effort de l’attraper la laissa vivre.

Un matin alors que Bob était de mauvaise humeur du à des cauchemars qu’il avait fait durant la nuit à cause d’une saloperie qu’il avait du manger la veille (probablement un de ces hommes du Nord qui se droguent pour pouvoir parler aux esprits), Alinéa vint pour sa leçon de lecture quotidienne. Bob saisit sa masse et écrasa la fée avec contre les parois de la grotte. Il ne restait d’Alinéa que deux ailes translucides attachées à une bouillie informe collée au mur.

Morale: Ne jamais faire chier un Ogre.

Le voyage de l’ange.

Il était une fois, un ange nommé Belephon, il était descendu des cieux, envoyé par les Dieux pour apporter la parole divine aux habitant du monde merveilleux. Belephon était beau, le torse nu et les muscle huilés, de magnifiques ailes blanche comme la neige (à l’endroit où aucun con de skieur n’a pissé sinon la neige est jaune).

L’ange commença son voyage par le noble peuple des elfes, ces derniers lui offrir une belle fête, non pas parce qu’ils était heureux de recevoir un émissaire divin, mais parce que ces tapettes en collants verts font la fête à la moindre occasion. Durant cette magnifique soirée l’ange mangea les mets les plus délicieux des elfes (de la verdures). Au moment de faire part de la volonté des Dieux au peuple sylvain, ces derniers se lancèrent dans une orgie digne des plus grandes bacchanales.

Le jour suivant, Belephon rencontra le fier peuple nain. Il fut reçut avec les plus grands honneurs, mais là encore pas en sa qualité d’émissaire divin mais juste parce que la rancœur des nains vis-à-vis des elfes est si grande qu’elle les oblige à tenter de surpasser le peuple sylvain. Belephon eut le droit à la spécialité locale: un champignon géant farcit à la chair d’ours nourrit à la bière, et pour faire passer tout ça de la bière à volonté naturellement. Au moment de donner la parole divine les nains trop ivres n’écoutèrent pas un mot (l’ange aurait apporté la parole du vin, ils y auraient fait plus attention).

Le jour suivant l’ange alla voir les fées mais si celles-ci le nourrirent bien, elles préférèrent aller jouer qu’à l’écouter (quelles connes ces fées).

Puis Belephon passa voir les lutins qui lui offrir un repas digne de sa condition mais lui jouèrent de sales tours au moment où il parlait de ce que désiraient les Dieux.

Avant d’aller voir les humains, Belephon s’arrêta chez les Ogres. Ce peuple barbare ne lui prêta aucune attention, à l’exception de l’un d’entre eux au nom imprononçable qu’on appellera Bob pour les besoins de l’histoire (je vous en ai déjà parlé dans un autre conte, c’est l’Ogre plus « intelligent » que les autres,en gros il est moins con). Celui-ci ne lui offrit pas de somptueux festin mais seulement un gros morceau de ce qu’il appelait un goret à deux pattes (en fait c’est un enfant bien gras) avec de la bière. Puis il écouta la parole divine et même l’histoire de Belephon. Les yeux de l’Ogres brillèrent de plus en plus au fur et à mesure du récit de l’ange, mais ce n’était pas de dévotion envers les Dieux comme le pensait l’être céleste mais d’appétit.

Soudain Bob donna une grosse mandale en pleine gueule à l’ange qui s’écroula assommé. Bob commença à le déplumer avant de le faire cuire.

Morale:Un ange c’est comme un poulet de Louet, ça caquette beaucoup, c’est bien nourrit, c’est très chiant à déplumer mais qu’est-ce que c’est bon.

hiiiiiii!!!!!!!

Boooob! On t'aime!!!!!!

Le voyage de l’Ogre, partie I, la rencontre des elfes.

L'hiver était tombé sur le monde merveilleux, et dans les Hautes Montagnes du Nord, les Ogres s'étaient endormis d'un sommeil paisible, propice aux plus beaux rêves, dans lesquels évoluaient de jolis petits enfants grassouillets buvant un fut de bière naine (ça donne du goût à la viande) avant de se plonger docilement dans un chaudrons bouillonnants où flottent navets et pommes de terres. Tous les Ogres dormaient, tous, sauf un, un marginal encore, celui qui ne fait jamais comme les autres avec son quotient intellectuel élevé (pour un Ogre), et oui, je veux parler de Bob.

Bob qui ne fait jamais comme tout le monde (quel chieur cet Ogre) avait décidé de ne pas hiverner cette année, et donc comme il n’y a vraiment rien à faire en hiver, il s’ennuyait énormément adossé au fond de sa caverne, les jambes légèrement surélevées par un tas d’ossement il regardait ses peintures rupestres éclairées par la chiche lumière de cette froide après midi. Son regard s’attarda sur une tache rouge sans aucune signification, faisant fonctionner la totalité de sa maigre intelligence (attention à la surchauffe) il tenta de se rappeler d’où elle venait, après quelques longues minutes d’intense réflexion il se souvint. L’étrange bestiole bavarde qui était venue lui rendre visite au printemps dernier (bien entendu je parle de Alinéa-Floriana , la fée qui avait tenté de lui apprendre à lire avant de se faire lamentablement écraser contre le dit mur). Il se dit alors qu’il irait bien voir du pays et chercher d’où provenait cette adorable créature… (Non, c’est vrai, ce n’est pas vraiment ce qu’il s’ait dit, un Ogre pense plutôt comme ça « bestiole écrasée, drôle », mais c’est déjà moins poétique.). Il prit ses quelques affaires, une masse et un jambonneau bien faisandé de ce qui était autrefois un Hobbit, et ils descendit la montagne en direction des plaines.

Après quelques jours de marche à travers des marais puants (bien moins que Bob tout de même) il trouva une route et décida de la suivre. En chemin, il croisa un fermier et lui demanda de la façon la plus polie qu’il pu, où il pourrait trouver les fées, hélas le pauvre hère n’en avait aucune idée et Bob du reprendre son cheminement. (du point de vue du fermier, ce la c’est plutôt passé de la façon suivante « toi dire moi où être bestiole, sinon moi manger toi lentement » vous imaginer bien que le bougre apeuré n’avait aucune idée de ce que voulait dire l’Ogre en face de lui…)

Les jours de marche se suivirent, la plaine se transformant en colline, puis en sous bois, et finalement en une profonde foret. C’est là que Bob, rencontra, d’étranges créatures, elles avaient la peau pâle, de longue oreilles, et étaient toute de vert vêtue, elles l’encerclèrent et tournèrent autour dans une jolie ronde. Elles se présentèrent comme étant les elfes, et ils convièrent Bob à leur petite fête. Bob gouta les mets les plus raffinés et les liqueurs les plus exquises que ce peuple avait (de la salade et de l’eau, chose nouvelle pour Bob, et fort désagréable). D’humeur maussade, Bob s’assit sur un tronc abattu, en espérant qu’un plat plus conséquent ne tarderait pas.

Un peu plus tard, un jeune elfe vint s’asseoir et commença à caresser le bras musclé de Bob, le faisant quitter ses rêves de bonne chaire et d’alcool. Promenant son regard sur la scène, l’Ogre fut horrifié (comme quoi, les Ogres ne sont pas les insensibles créatures que l’on pourrait croire). Les elfes avaient entamé une orgie, et ils forniquaient dans tous les sens, sans se soucier du sexe de leurs partenaires.

Les instincts primaires de notre Ogre reprirent le contrôle de son corps, et il envoya une énorme baffe au sodomite assit à coté de lui, et l’envoya voler à plusieurs centaines de pas, à l’autre bout de la clairière (c‘est là qu‘il comprit pourquoi les elfes avaient les oreilles pointues, pour l‘aérodynamisme), le faisant s’écraser contre un chêne plus que centenaire. Saisissant sa masse, il alla frapper dans le tas de fiotte en collant vert, qui s’ébattaient gayement. La suite se passa dans un malstrom de giclure de sang, de vole d’organes, de cris de terreur et râles de souffrance.

Finalement il ne resta plus aucun elfes debout, et Bob, encore plus mis en appétit par l’exercice qui venait de faire attrapa le premier bout de cadavre qui traînait et commença à le dévorer cru. Son voyage commençait à prendre une tournure des plus amusante.

Morale: Les elfes sont les cygnes des forets, une grâce en vole hors du commun, une alimentation saine, et une chaire des plus tendre.

Firnould
19 du mois des glaces
10h30

Une troupe de saltimbanque est arrivée en ville, c'est bon pour l'animation et le commerce. Autrement la ville est plutôt calme en ce début de matinée, tout comme la nuit précédente. A l'exception d'un cambriolage dans une bijouterie et les éternels ivrognes qui s'agitent près des débits de boisson la garde n'a rien eu à signaler. Pourvu que ça dur.